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Des millions de français vont découvrir le vrai visage de la loi HADOPI
07/10/2010 19:52
HADOPI, dont la mise est oeuvre est désormais effective malgré l’intelligente (et opportuniste) résistance de l’opérateur FREE est un véritable massacre législatif dont seule la présidence Sarkozy aura eu le secret tout au long de son quinquennat.
HADOPI est tout d’abord une insulte au bon sens : en effet, plus personne ou presque ne télécharge aujourd’hui. On écoute sur le net et on regarde en "streaming", c’est-à-dire en flux, mais on ne télécharge plus. Une insulte à la technologie ensuite car - bien évidemment - le dispositif est d’une facilité déconcertante à contourner pour tout internaute un tant soit peu régulier. Le gouvernement n’hésite donc pas à édicter une loi qui fait mourir de rire les principaux intéressés, les "pirates", simplement pour faire plaisir à une clientèle "has been" de chanteurs désormais bienvenus à l’Elysée. Un massacre législatif enfin puisque - comme le souligne justement Jacques Attali - il faut avoir une bien triste conception de sa condition d’artiste pour préférer sa rémunération à la diffusion de son oeuvre, préférer le consumérisme à la postérité. Aujourd’hui, on protège le marchand contre le créateur, le parieur en ligne plutôt que l’innovateur. Il suffirait pourtant de mettre en oeuvre la licence globale pour rémunérer les auteurs.
Mais au-delà, c’est le principe même de cette loi frôlant les limites de Constitutionnalité qui est scandaleuse. Scandaleuse, parce qu’elle ouvre la voie à une surveillance généralisée des internautes. En effet, l’internaute qui recevra à partir d’aujourd’hui un avertissement et se trouvera ensuite durement sanctionné le sera car il n’aura pas "sécurisé" sa propre connexion Internet ! On pourra donc être sanctionné sans avoir téléchargé.
Pendant ce temps-là on supprime 10 000 postes de policiers et gendarmes, on continue le racket des automobilistes sous couvert de sécurité routière et l’AMF n’a toujours aucun moyen (ou presque) pour poursuivre les plus grands délinquants, à savoir ceux qui - en col blanc - volent des millions d’euros. Mais qu’on se rassure et qu’on dorme tranquille : tout téléchargement sera désormais sévèrement puni ! CQFD.
Félicitons au moins Madame Albanel, grande prêtresse de l’HADOPI qui a vaillamment essuyé les plâtres face aux Internautes, pour sa brillante reconversion en tant que Directrice de la communication d’un très grand groupe français.
Chez Orange...
Nicolas Dupont-Aignan
Député de l’Essonne et président de Debout la République
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Joseph Stiglitz flingue l’Europe et l’euro
07/10/2010 18:47
Joseph Stiglitz est clairement l’un des phares de la pensée économique de notre temps. Il vient de nouveau de prendre la parole pour dénoncer les politiques suivies en Europe et évoquer la possible explosion de la zone euro.
Le cocktail déflationniste européen
C’est le premier reproche qu’il fait aux dirigeants européens dans une réédition de son dernier livre, « Le triomphe de la cupidité ». Pour lui, les ajustements budgétaires viennent beaucoup trop tôt et pourraient casser la croissance, voir même provoquer une nouvelle récession. Se profile dans son analyse un parallèle avec la Grande Dépression, quand la réduction à marche forcée du déficit budgétaire étasunien avait provoqué une rechute de l’économie en 1938.
Et il est vrai que les pays de la périphérie (Grande-Bretagne, Irlande, Grèce, Espagne, Portugal) mènent aujourd’hui des politiques sauvages d’ajustement de leurs finances publiques, réduisant par exemple le traitement des fonctionnaires, leur nombre et augmentant les impôts. Le seul bémol que l’on peut apporter à ce raisonnement est le fait que les trois principales économies de la zone euro (Allemagne, France, Italie), mènent un ajustement beaucoup plus modéré.
Que faire de l’euro ?
Ces articles marquent une inflexion dans la pensée du prix Nobel d’économie. En effet, alors qu’il soutenait que la solution serait d’aller vers plus de fédéralisme en mai, il semble avoir radicalement changé son fusil d’épaule. Il soutient que " les pays qui partagent la même monnaie ont un taux de change fixe entre leur devise et abandonnent par conséquent un outil important d'ajustement. Tant qu'il n'y a pas de chocs, l'euro se portera bien. Le test sera quand un ou plusieurs pays subiront une crise".
Pour lui, « la différence des politiques convenant aux pays enregistrant des excédents commerciaux élevés et ceux qui sont déficitaires implique que la monnaie unique subit des tensions intenses et pourrait ne pas y survivre ». Il suggère que l’Allemagne pourrait quitter la monnaie unique pour permettre à l’euro de dévaluer pour faciliter les ajustements. Mais il faut noter qu’une telle évolution aurait toutes les chances d’être le prélude à un retour aux monnaies nationales.
Non seulement Joseph Stiglitz dénonce les politiques d’austérité mais il devient de plus en plus critique à l’égard de l’euro, soulignant ses faiblesses congénitales. Mieux, outre le fait d’évoquer sa probable explosion, il commence à présenter cela comme une solution.
Laurent Pinsolle
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Affaire Kerviel : un verdict ubuesque mais révélateur
06/10/2010 18:07
C’est la nouvelle qui domine l’actualité ce matin : Jérôme Kerviel a été condamné à trois ans de prison ferme et à 4,9 milliards d’euros de dommages et intérêts. Retour sur un jugement extrêmement révélateur.
Abracadabrantesque…
Que Jérôme Kerviel soit condamné n’est pas choquant en soi. Le trader a lourdement abusé du système, falsifié des documents et fait prendre in fine des risques colossaux à son entreprise, risques qui auraient tout simplement pu mener son employeur à la faillite. Il n’est donc pas anormal que la Société Générale le poursuive ni même qu’il écope d’une sanction. La cour a jugé que la banque n’avait pas connaissance de ses agissements, enfonçant la défense du trader.
Mais malgré tout, le jugement pose de multiples problèmes. Cinq ans de prison dont trois fermes peuvent sembler beaucoup par rapport aux peines encourues par certains criminels pour lesquels on trouve trop souvent des circonstances atténuantes. Ensuite, le fait d’accorder en théorie 4,9 milliards de dommages et intérêts à la Société Générale revient quelque part à donner 100% de la responsabilité à Jérôme Kerviel et strictement aucune à la banque.
Un système irresponsable
En jugeant de la sorte, le tribunal fait porter toute la responsabilité à un comportement individuel et aucune au système ou à la banque. Par delà l’incapacité du trader à rembourser une telle somme, il n’est pas juste de faire peser toute la responsabilité de l’affaire sur ses frêles épaules. Ne peut-on pas imaginer que ses supérieurs fermaient plus ou moins les yeux quand il rapportait beaucoup d’argent et ont fini par s’interroger sur ses pratiques quand ses positions sont devenues négatives ?
Et s’il avait contribué à la constitution des systèmes de sécurité de la banque, il n’était pas le seul. La Société Générale porte une lourde part de responsabilité du fait d’avoir créer un système où un trader seul, sans la moindre complicité, pouvait jouer avec 50 milliards, soit deux fois la totalité des fonds propres de la banque. Et ce qui est injuste dans ce jugement, c’est qu’il exonère quelque part la banque de toute responsabilité, chargeant à 100% Jérôme Kerviel.
Ce qui est encore plus grave avec ce jugement, c’est que, quelque part, il confirme l’interprétation officielle de la crise, à savoir qu’elle est le produit de quelques comportements individuels. Il exonère totalement le système pour placer une nouvelle fois la responsabilité sur quelques personnes qu’il faut donc sanctionner, durement si possible. La lecture néolibérale de la crise se retrouve totalement confirmée par le jugement émis à l’encontre de Jérôme Kerviel.
Oui, l’ancien trader de la Société Générale est coupable de graves abus de confiance et de tromperie. Mais non, il n’est pas le seul responsable de ce désastre. Il est trop facile d’exonérer la banque de toute responsabilité, comme l’a fait le tribunal hier.
Laurent Pinsolle
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Dormez tranquille, le préfet ne craint pas de nouvelles émeutes
05/10/2010 20:03
Le préfet de Seine-Saint-Denis, Christian Lambert, interrogé récemment par France Inter a déclaré qu’il n’existait pas de « menaces particulières » pour que des émeutes telles que celles de 2005 se reproduisent. Il estimait même que la situation « s’était considérablement améliorée ».
Son jugement se veut rassurant. Pour notre part, nous ne sommes pas aussi optimistes. Nous savons bien que chaque intervention des forces de sécurité est délicate et que des violences urbaines peuvent éclater à tout moment. D’ailleurs des membres des forces de l’ordre reconnaissent que pour réduire les risques d’embrasement, les policiers ne se déplacent qu’occasionnellement dans certains secteurs de nos villes.
Nous ne pouvons pas accepter cette situation. En réalité, ce que demandent les habitants de Seine-Saint-Denis, c’est un réel rétablissement de l’ordre républicain.
Malgré les discours de Nicolas Sarkozy et de son ministre de l’intérieur, nous souffrons dans nos banlieues d’une montée inacceptable de l’insécurité. Le satisfecit des autorités est contrarié par la réalité du terrain. Nos concitoyens ne cessent de dénoncer des agressions toujours plus fréquentes et violentes. Quant aux professionnels de la sécurité, nombreux sont ceux qui déplorent la succession de guet-apens et attaques dont ils sont victimes.
Le constat d’échec est saisissant. Il est d’ailleurs validé par Eric Raoult, député UMP de la douzième circonscription de Seine-Saint-Denis qui, lors d’une intervention dans le Talk Orange-Le Figaro du 29 septembre 2010, stigmatisait « la drogue qui accapare les quartiers » ainsi qu’ « une violence sans raison ».
Dans ce domaine comme dans bien d’autres, il est urgent pour le gouvernement de revenir à moins d’emphase et moins de propos excessifs. Car en réalité, il existe un décalage vertigineux entre les annonces et les actes sur le terrain. La cohésion nationale est en jeu et la lutte contre la délinquance implique une rupture avec les politiques actuelles. Il est indispensable de définir une stratégie cohérente face à l’insécurité et de stopper les communications gouvernementales contradictoires. De même, à l’heure des choix budgétaires, il serait préférable de privilégier une redistribution des moyens financiers qui permettent de doter les ministères de l’intérieur et de la justice des moyens matériels et humains nécessaires à l’accomplissement de leurs missions.
Sur l’air de tout va très bien et de paroles, paroles et paroles …
Dimanche dernier, Christine Lagarde était invitée sur les ondes d’Europe 1. Deux ans après le début de la crise financière, elle se voulait rassurante sur la santé de l’économie française. Plus j’écoutais les arguments de la ministre et plus je me disais que nous (adhérents de DLR) sommes injustes avec ce gouvernement qui permet à notre pays de renouer avec la croissance. L’émission terminée, j’étais réconforté et reconnaissant puisque tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes.
Malheureusement, ma bonne humeur fut vite assombrie à la lecture des chiffres du chômage dans le département de la Seine-Saint-Denis. Au 31 aout 2010, notre territoire comptait 85500 chômeurs de catégorie A (ceux qui cherchent un travail et n’ont exercé aucune activité) soit 1000 chômeurs de plus par rapport au mois de juillet. Sur un an, le chômage a progressé de 8 % en Seine-Saint-Denis, plus forte augmentation de la région Ile-de-France où la hausse moyenne est de 5,4%. Ces chiffres sont pour le moins mauvais et fragilisent la cohésion sociale de notre département. C’est également sans compter l’annonce faite cette semaine par la direction de l’usine PSA d’Aulnay-Sous-Bois qui supprime 600 postes d’intérimaire ainsi que l’équipe de production de nuit.
Le décalage entre les paroles lénifiantes de la ministre et la réalité du terrain est saisissant. Certes, l’économie amorce un léger sursaut. Mais c’est oublié que ce redémarrage est très fragile et que notre croissance est plus molle que celle de nos principaux partenaires notamment nos amis allemands. En réalité, Madame Lagarde ne s’adresse pas aux français. Ces séances médiatiques, au cours desquelles Madame Lagarde se félicite de tout ce qu’elle entreprend, visent à rassurer les dirigeants des entreprises du CAC 40, les princes de la finance, les agences de notation ainsi que la commission européenne.
Mais la situation de l’emploi est si préoccupante que des adeptes du libéralisme et de l’orthodoxie financière sont prêts à remettre en cause les dogmes qui régissent l’establishment financier et politique. Ainsi, Dominique Strauss-Kahn (oui, vous avez bien lu) déclarait récemment : « nous devons reconnaître que la crise ne sera pas terminée tant que le chômage n’aura pas diminué de manière significative ». Quant aux économistes de la CNUCED, ils affirment « qu’une stratégie de croissance durable exige une plus grande attention à la demande intérieure ». J’en déduis qu’il nous faut prendre contact avec ces derniers afin qu’ils alimentent les réflexions économiques de DLR.
Cependant, je demeure perplexe. N’est-ce pas ce même DSK qui persiste par l’intermédiaire du FMI à administrer une cure d’austérité sans précédent aux Grecs ? N’est-ce-pas ce même directeur du FMI qui ne fait rien pour endiguer la toute puissance des banques qui échappent à tout contrôle alors que les contribuables ont permis leur sauvetage.
Qu’ils soient aux responsabilités en France ou dirigeants de grands organismes internationaux, « les cyniques » doivent cesser de nous prendre pour des imbéciles et accompagner leurs belles paroles d’actes significatifs afin de reconstruire un système économique plus juste.
Les français ne sont pas dupes. Il est temps de placer en tête de nos priorités la lutte pour l’emploi. En effet, le chômage est la source principale de la désocialisation, de la délinquance, des déficits qui fragilisent notre pays.
Ce volontarisme passe par la mise en œuvre d’une politique alternative. Nicolas Dupont-Aignan a déjà exposé ce que devrait être cette politique de rupture lors de nombreuses interventions :
Une autre stratégie monétaire avec le rejet d’une monnaie forte qui encourage les délocalisations.
Une réforme de notre système fiscal et de formation.
Le refus du libre échangisme mondial qui casse notre industrie nationale et remet en cause notre système social hérité du Conseil National de la Resistance.
Ces thèmes et bien d’autres seront abordés assurément lors du Congrès de DLR le 21 novembre 2010. Je vous incite donc à participer à cet événement crucial pour notre mouvement.
Didier Vasseur
Président de DLR pour la Seine-Saint-Denis (93)
Ancien Maire-Adjoint de Villepinte et Membre du Comité Directeur de l’Union Villepintoise
Stéphane Chassigneux
Secrétaire Départemental DLR pour la Seine-Saint-Denis (93)
DLR 93
BP13, 399 Clichy-Sous-Bois
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Pour les Chinois, Trichet c'est gagner !
05/10/2010 13:10
Les images d’aujourd’hui, montrant le Premier Ministre chinois qui parade sur l’Acropole, symbolisent le fiasco de la politique économique européenne et le triomphe du géant chinois.
Cette victoire, la Chine l'a obtenue par la tricherie permanente avec les règles du jeu internationales. Lénine disait que « les capitalistes sont prêts à vendre la corde qui les pendra ». Les décideurs chinois l’ont bien compris. Dans ce jeu de dupes, c'est le tricheur qui rafle la mise. La sous-évaluation manifeste du yuan, le libre-échange déloyal, la création monétaire sans complexes, sont autant d'atouts maîtres que les Chinois ont dans leur jeu. Quelle tristesse que de voir le berceau de la civilisation européenne quémander l'aide de Chinois, trop heureux de pouvoir exposer au monde leur toute-puissance.
Ces règles suicidaires imposées par l'Union européenne et le FMI permettent aujourd’hui à la Chine de racheter ceux qui bêtement se sont imposés des règles, qu'eux ne se privent pas de transgresser. En réalité, nous sommes censés jouer au même jeu, mais sans les mêmes règles.
La politique absurde de l’Union Européenne, orchestrée avec minutie par Barroso et Trichet, aboutit ainsi à la ruine et à la dépendance politique. Baisse unilatérale des droits de douanes, transfert de technologies sans contreparties, refus de la monétisation des déficits, et politique de l’euro cher, font de la plupart des pays de l’Union une proie facile.
Cette politique échoue totalement, mais il faudrait la poursuivre !
L’Irlande, l’Espagne, la Grèce et le Portugal sont la preuve, ces temps-ci, qu’aucun plan de rigueur ne peut être efficace s’il ne s’accompagne pas d’une dévaluation. Après l'Acropole, doit-on se résoudre à voir les Chinois parader au Prado à Madrid ou devant la cathédrale Saint-Patrick à Dublin ? Quant à l’Italie et la France, leurs économies meurent à petit feu pendant que l’Angleterre, les Etats-Unis et tous les autres laissent filer leurs monnaies pour redresser leurs budgets.
Combien de manifestations violentes, de souffrances des peuples, d’humiliations comme aujourd’hui en Grèce faudra-t-il endurer pour qu’enfin l’Europe change de politique ?
NDA
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